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Saturday, May 26, 2012

Answers in Wonderland

It's funny how the older I get, the more I need silence. Complete silence. Sometimes I wish I could slow down everything. The trains passing by, the sun going up in the sky, the Earth inexorably turning aroung its axis, my thoughts going around in circles again and again around the same topics in an endless spiral that never reaches its origin. I now realize that crossing the ocean is not enough to find peace or serenity. Because the storm is within and no matter how far I go, it will just follow me to the end of the world. The truth is that I always wanted to solve everything through logic, reason and organisation. But the more I think, the less I know. And that doesn't make sense... And the fear never goes away. And the more I want to slow down, the faster the world seems to spin. In these moments, you feel like a small child too afraid of what is on the other side of the window. And when reality becomes stranger than fiction, maybe we're better off on the other side of the looking glass.

I wanted to embrace change... but not this kind of change. I can accept people growing up, getting married and having kids. But I was not prepared for changes in geography... Benoit Lefebvre was talking about changing the sofas around in our heads. Sure Ben, that sounds good... maybe we should all take 5 months off and just study the great social questions of the world. Except.. wait, we kind of don't have the time for that! So instead we'll just butt head on into each other and the last one standing will be the one who's right. 

It's funny how in the end the difference between theory and practice is just emotion. I remember my Theory of Knowledge class where Brian Aboud taught us the different ways of knowing. Empiricism, reason, language, some other stuff that I forgot and... emotion. And I never understood how emotion could teach you anything. I always thought it could motivate you to learn, it could bring inspiration, but never any actual knowledge per say. Well, emotion is the difference between a vague theoretical knowledge of social unrest in Syria and a practical, bone-chilling knowledge of social unrest in Montreal. It's the difference between the pieds noirs talking about their experience of the Algerian war and their forced immigration to France and the growing possibility of an independent Québec with all that it would imply for the immigrants already established there.

I'm tired of thinking. I wish I could separate instincts and biases from actual reasons. Ironically, I don't even want to put in the effort of creating Wonderland. After all, it would be nice if the Mad Hatter would just knock on my door tomorrow and give me the answers. Twisted, irrational and absurd answers, true, but nowadays normal and rational have lost all their meaning, so why bother?

Saturday, February 18, 2012

Privacy... NOT!

Mircea Badea... e Mircea Badea! Cum mai ziceam, papagal, dar always funny hahaha!!



Lolll shaworma cu de toate!! Shaworma with all hahahaha!

Somewhat on the same topic, here's a column by Benoit Lefebvre (I simply love this guy!) that he calls Internet, le buffet all you can take but which I like to call Occupy the kitchen! haha.



Ça brasse sur l’internet. J’ai commencé à écrire ma chronique, la SOPA était en action. En plein milieu de l’écriture, oops, pu de SOPA pour tout de suite. Ça arrive. Comme l’autre fois : j’ai commencé à écrire, il neigeait pas. Puis un moment donné, oops, il neigeait. C’tu fou pareil. Heille, l’action dans ma vie toé.

La SOPA, Stop Online Piracy Act, c’est, comme ça le dit, une loi pour censurer les sites qui utilisent des images, des films, de la musique non libres de droits. Ça, c’est la grande ligne. Mais y a plus profond et complexe. C’est une chronique d’humour, pas d’informatique. Tapez SOPA sur Google, puis laissez-moi dire des niaiseries. Au fait, Google, Facebook et Wikipédia, pour ne nommer que ceux-là, sont contre cette loi.

Faut comprendre la rage. Une fois que tu goûtes assez longtemps au gratuit, peu importe le service, avantage que tu croyais acquis, dur, très dur, de reculer. Peu importe l’âge. Ici, on parle plus des 15-25 ans qui chialent. Mais essaie voir d’enlever à Denis, 49 ans, son brake de 15 minutes. Ou à Nicole, 54 ans, sa machine à café dans la cuisine.

«QUOI!!! Comment ça, pu de café? Non, mais ça a-tu du bon sens!» Occupy the kitchen! Des pancartes FREE THE COFFEE! Nicole qui se fait poivrer les yeux. Denis arrache son t-shirt Che, se protège les yeux avec et frappe le gardien à coups de brocheuse.

Qu’est-ce tu veux. On est comme ça. On aime pas ça reculer. Je l’ai déjà dit. À mon humble avis, un adulte, c’est un enfant qui a le droit d’acheter des cigarettes. On est conditionnables. De notre naissance à notre mort. Viens pas enlever nos conditions, on devient mauvais. La machine à café dans cuisine, touche pas à ça. L’internet libre, touche pas à ça. C’est aussi simple que ça.

Les humains, on est comme des vampires en stand-by. Tant qu’on ne goûte pas au sang, nos canines restent rondes. Si une goutte de sang tombe sur notre langue, même par accident, c’est fini. On en voudra plus, et toujours plus. Et bonne chance pour nous faire revenir en arrière. Il y a toute une génération qui a goûté au sang de l’internet gratuit et libre. Tu ne peux pas leur enlever ça en pensant qu’ils ne vont pas mordre un peu.

Friday, December 9, 2011

Il faut avoir 20 ans pour critiquer le monde avec desinvolture

Bon, mini pause entre deux examens et je suis allée faire un peu de catch-up sur les chroniques de Benoit Lefebvre (pas trop eu le temps de le lire ce semestre). Et que vois-je dans la liste des titres? "Hier encore, j'avais 20 ans...". Hahaha! À part pour la coincidence due au fait que je chantais cette chanson ce matin en étudiant pour mon examen d'économie (c'était supposé me donner de l'entrain? pas trop sure... c'était plus la pensée "shit mon examen est dans 5 heures et j'ai encore 5 chapitres à étudier ET il faut que je mange quelque chose ET il faut que j'amène mon cul à l'université".... ouip, ça! ça motive toujours! Mais je divague comme d'habitude), il y a toujours l'attrait du au fait qu'on parle de mon groupe d'âge. Bref, ce que j'essaye de dire est que j'ai été attirée comme un moustique vers une lampe électrique.

Comme n'importe quel adulte qui essaye de nous faire grâce de sa sagesse, la chronique est très intéressante et il y a des parties qui ramènent des odeurs de vérité et de déjà-vu. Oui à 20 ans on a une opinion sur tout et on veut la faire valoir. Oui à 20 ans on pense qu'on sait tout. Dans la même optique qu'à 10 ou 15 ans on se trouve vieux, trop vieux pour le peu de droits qu'on a, à 20 on trouve qu'on a passé le plus dur et qu'enfin nous voilà adultes! Pfff, c'est une illusion dont on ne peut s'échapper. Je suis sure que les "adultes" de 30 ou 40 ans se dotent des mêmes ambitions et si l'humanité n'aurait pas été aussi obsédée par la jeunesse, Charles Aznavour chanterait "Hier encore, j'avais 40 ans" (à son âge, il pourrait les chanter toutes!). La maturité ou l'expérience de vie ne peut être évaluée qu'avec la comparaison. La vie n'est qu'un cheminement et ce qu'on gagne en maturité on perd en idéalisme et en vigueur. Plus on avance, plus on mélange les nuances et le noir et le blanc devient de plus en plus gris. Oui je connais très bien le fixisme du JAMAIS. Mais le fait est que chaque être humain est jeté dans ce monde confus et bizarre sans aucun repère autre que ceux donnés par ses parents et son éducation. Et tout va bien pour un moment jusqu'à quand on lui enseigne qu'il ne faut prendre rien pour acquis et qu'il faut tout regarder d'un oeil critique. Et là il ne sait plus quoi ou qui croire et il sent la terre qui fuit sous ses pieds. Et sa soif d'absolu ne peut être apaisée avec des nuances de gris. Alors en prenant le risque d'avoir tort, il s'accroche à JAMAIS et à TOUJOURS. Simplement parce que les humains ont besoin de réponses qui n'existent pas ou qu'ils n'ont pas encore les capacités de comprendre.

Hier encore, j'avais 20 ans, je gaspillais le temps en croyant l'arrêter et pour le retenir même le devancer, je n'ai fait que courir et me suis essoufflé. Ignorant le passé, conjuguant au futur, je précédais de moi toute conversation et donnais mon avis que je voulais le beau pour critiquer le monde avec désinvolture.