Sunday, August 21, 2011

"Amintiri din copilarie" ou les déficiences d'un enfant face au mois de septembre

Souvent je trouve une source de fierté dans mon habileté à être immature et enfantine. Dans mes envies de sauter partout et de chanter dans la rue malgré les regards des gens autour. Et puis au diable l'opinion publique! C'est bien pour ça que je n'irai jamais en politique (oui, bon, d'autres raisons aussi,, mais je divague...).

Par contre, j'observe un truc remarquable avec le passage du temps (parce que oui, je vieillis malgré moi). Dans les dernières années, tout a changé si vite autour de moi, que ce soit les gens, les conditions ou les situations. Et ça me terrifiait! Chaque mois de septembre j'avais une peur bleue de commencer une nouvelle année, de devoir encore socialiser avec des gens qui m'étaient inconnus. Et pour deux-trois semaines je redevenais l'enfant qui va à son premier cours d'école et qui essaye de rester aussi immobile que possible dans son banc pour attirer le moins d'attention possible. Et tu espères que le tout passera plus vite et que tu seras bientôt de retour chez toi (parce que prier pour que ce soit moins pénible c'est vraiment demander un peu trop).

Mais voilà que depuis quelques mois, ces cycles, ces changements, ces gens qui partent de ma vie, eh bien, ça ne me fait plus peur. Un peu comme avec le vent frisquet par une belle soirée d'été qui peut devenir même agréable lorsque tu décides de l'accepter comme une partie intégrale du paysage. Un peu comme le fait d'être pris dans la pluie et, une fois que tu es complètement mouillée, tu peux choisir d'arrêter de courir pour trouver un abri et juste savourer la sensation des gouttes d'eau sur ta peau. Un peu comme le fait de lâcher prise et juste se laisser emporter par le courant de l'eau. Tel un enfant, je n'aime pas perdre mes amis et j'ai peur de parler avec les gens que je ne connais pas. Mais tel un adulte, j'apprends à ne plus m'accrocher au passé et à ne plus me cacher de la vie.

Le changement peut être agréable lorsqu'on décide de ne pas s'y opposer. Le changement nous fait évoluer (parce qu'aussi surprenant que ça puisse l'être, l'évolution intellectuelle ne vient pas juste avec les lectures de Sartre et de Marx). Alors bienvenue la vie avec tes tournures inespérées et tes caprices. Bienvenue le mois de septembre que je n'hairai plus à présent (par contre je me réserve toujours le droit de hair le dimanche soir et le lundi matin.... on ne peut pas tout avoir dans la vie, non?). Et surtout, bienvenue le vent et le courant, mes nouveaux fidèles amis que je chérirai et à qui je ferai confiance pour m'amener par dessus des océans et des temps.

J'adore être un enfant et l'innocence qu'on peut ressentir dans la jeunesse. Mais parfois j'ai très hâte d'évoluer...

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